L’assurage dynamique en escalade

salle escalade paris

L’assurage dynamique en escalade

L’assurage dynamique est indispensable pour grimper en tête dans de bonnes conditions sans trop appréhender la chute. En effet, si voler n’est jamais vraiment agréable, le confort de chute varie en fonction de votre assureur. Entre bloquer la corde et la laisser filer, il y a un juste milieu que l’on appelle l’assurage dynamique, où l’assureur accompagne le choc en avançant.

 

En escalade, l’assureur tient une place prépondérante dans la chaîne dynamique, constituée également de la corde, du baudrier et de la dégaine. S’il est trop statique, un des points risque de céder. L’assureur joue donc le rôle d’amortisseur mécanique. 

 

La corde, dynamique et pas statique, doit être parfaitement délovée, sans nœud ou autre vrille la transformant en tas immonde de spaghettis entrelacés, gênant considérablement la manipulation. 

 

Il est conseillé de débuter en utilisant correctement le huit. La main bloquant la corde reste près du descendeur, celui-ci étant impérativement fixé au baudrier avec un mousqueton à vis

 

L’assureur s’intéresse à l’escalade, au même titre que le grimpeur qui préviendra en cas de chute, et suit les options choisies, qui influeront obligatoirement sur le type d’assurage. L’assureur est campé sur ses deux jambes. Pas d’équilibre précaire. 

 

Sauf en des cas plus qu’exceptionnels, comme lors d’un départ très déversant, le premier posera des dégaines complètes et pas des mousquetons simples. La dégaine joue, elle aussi, un rôle dans l’absorption du choc.



Comment ça marche ? 

Il existe deux grandes méthodes pour assurer dynamique. Soit reprendre du mou pour le rendre au moment du choc, soit avancer de deux pas à ce même instant. 

 

1/ La première méthode, présente quelques inconvénients, comme la rapidité d’exécution (avaler puis ravaler sans s’emmêler les pinceaux), le risque de faire filer la corde par inadvertance (puisque la corde passe par le mousqueton et non intégralement par le huit) ou celui d’être limité à l’utilisation d’un huit ou d’une plaquette.  

 

2/ En revanche, l’autre méthode peut aussi fonctionner avec un autobloquant de type gri-gri à condition de s’en servir comme un huit. Cette manipulation implique de rester debout, vigilant, prêt à intervenir à tout moment, chose pénible quand le premier s’évertue pendant trois-quarts d’heure dans un à vue de dix mètres… Seul vrai inconvénient : impossible d’avancer de trois pas quand on est accroché à un relais… Et quelques exceptions demeurent. S’il y a risque de chute au sol ou celui de heurter une vire, l’assureur doit décider de bloquer la chute coûte que coûte.